La quatrième de couverture :
Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L'impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.
Ma note : 5 / 10
Ma chronique :
Au commencement est le 1er tome des Chroniques de la fin du monde de Susan Beth Pfeffer. Ces chroniques exposent différents points de vue suite à un évènement astronomique ayant lieu dans un futur proche : la Lune est percutée par un astéroïde qui la rapproche de la Terre en changeant sa trajectoire. Les conséquences sur Terre sont terribles : un bouleversement des marées qui conduit à l’immersion d’îles ou de pays, une attraction terrestre qui provoque l’éruption simultanée de la majorité des volcans de la planète, de nombreux séismes et tsunamis, plus d’électricité, une pénurie d’essence, de nourriture, d’eau, des épidémies… bref un scénario digne de la fin du monde.
C’est dans cet univers chaotique que nous embarque Miranda, une jeune lycéenne américaine, à travers son journal intime qui constitue le 1er tome de la saga. On suit donc, jour après jour, sa survie quotidienne au sein d’une famille unie. Accompagnée de ses deux frères et de sa mère, Miranda va devoir accepter de changer de vie pour revenir à des priorités vitales : manger sans épuiser les réserves familiales, couper du bois pour se chauffer, se distraire et s’informer sans électricité, laver son linge à la main…. Voilà à quoi va ressembler sa vie dorénavant.
J’ai découvert ce roman à la lecture de l’article sur la « dystopie » publiée sur le site de la Fnac. Etant friande de ce genre « anti-utopique », je me suis lancée avec beaucoup d’attentes dans la lecture de ce premier tome prometteur.
Le style d’écriture est simple, très facile d’accès et fluide. La trame sous forme de journal intime rend la lecture rapide et rythmée mais elle a aussi le côté « négatif » du cyclique : on tourne en rond. En effet, malgré les quelques rebondissements suivants le changement de trajectoire de la Lune et les bouleversements qui s’en suivent pour les personnages, la vie de Miranda devient globalement répétitive et l’action devient quelque peu manquante. Elle s’ennuie dans ce « nouveau » monde apocalyptique, et à vrai dire… nous aussi.
J’aurais peut-être davantage apprécié ce livre 6 ans plus tôt mais désormais, en tant qu’adulte, j’ai eu bien des difficultés à m’attacher et à m’intéresser aux considérations de cette jeune héroïne en pleine crise d’adolescence. Les « Maman m’énerve trop, je la hais » et autres « de toute façon elle préfère Johnny » m’ont exaspérée. Le personnage de Miranda manque véritablement de profondeur.
D’autre part, et je ne vais guère être plus optimiste, je reproche à l’auteur de ne pas réussir à nous emmener dans son univers. Malgré une intrigue futuriste, on n’arrive pas à adhérer à son histoire. On n’y croit pas et donc on ne parvient pas à s’évader. En effet, la réaction de certains personnages, notamment la mère de Miranda, est assez peu probable. Miranda elle-même n’a pas une réaction très réaliste vis-à-vis de cette prétendue fin du monde. Elle continue son journal pour ainsi dire « comme si de rien n’était » et ne parvient pas à nous transmettre les émotions ressenties dans une situation aussi chaotique que celle qu’elle vit. De même, les deux meilleures amies de Miranda sont de vraies caricatures…
Bref, un livre par lequel je ne me suis pas laissée séduire malgré les nombreux avis positifs qu’on trouve sur la toile. J’espérais un tome 2 plus poussé qui nous ferait véritablement entrer dans l’action mais il n’en est rien semble t-il puisque d’après l’extrait de « L’exil » (prochain tome) qui nous est proposé à la fin du tome 1, on retourne au moment de l’évènement astronomique mais cette fois-ci vu à travers les yeux d’un jeune homme. Je ne ferai pas partie de ceux qui achèteront ce tome en septembre 2011…
A recommander à : un public jeune.
Ton avis me décide si le personnage manque clairement de maturité et que le livre tourne en rond je ne compte plus le lire!
RépondreSupprimerMerci pour cette chronique, bonne semaine et bisous!
Je pense qu'il y a bien mieux si tu veux lire de la dystopie... notamment la saga Inside out qui est nettement plus travaillée selon moi. Bonne semaine à toi aussi ! ^^
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