Hush, hush de Becca Fitzpatrick

Quatrième de couverture :

Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père. Lors d'un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais Nora est perplexe. Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ? Pourquoi est-il toujours sur sa route quand elle cherche à l'éviter ? Sans le savoir, Nora se retrouve au beau milieu d'un combat séculaire agitant des êtres dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale. Premier roman de Becca Fitzpatrick, Hush, Hush a connu un succès immédiat, entrant dès la première semaine sur les listes des best-sellers. Vendue dans plus de trente pays, cette histoire d'anges déchus est devenue un véritable phénomène littéraire.

Ma note : 6 / 10

Ma chronique :

Voilà plusieurs mois que je suis captivée par la couverture de Hush, hush de Becca Fitzpatrick. Malgré tout, j’avais quelques réticences à la lecture de la quatrième de couverture à cause des similitudes frappantes avec la saga Twilight de Stephenie Meyer. Comme j’ai beaucoup aimé cette saga, je ne voulais pas lire une sorte de plagiat cherchant à surfer sur la vague « romance paranormale ».

Au début, j’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire, à être emportée dans la vie de Nora. Sa relation avec sa meilleure amie Vee, une « grande gueule » rigolote, est mise en avant dès le début et cette partie de l’intrigue ne m’a pas particulièrement captivée. La rencontre avec Patch a malheureusement confirmé mes soupçons et cela s’est confirmé par la suite en continuant le roman. En effet, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec Twilight : Rencontre au cours de biologie du lycée, garçon mystérieux ET dangereux ET super craquant, recherche sur internet pour tenter de deviner qui il est, affinités avec un deuxième garçon totalement différent, et enfin Nora vit près de Portland seule avec sa mère car son père a été assassiné (Bon, d’accord, Bella vit avec son père quant à elle et sa mère n’est pas morte … mouais !)

Le style d’écriture de Becca Fitzpatrick est assez ordinaire mais efficace et il faut avouer qu’elle sait comment tenir son lecteur en haleine. Après les premiers chapitres, j’ai essayé d’oublier Twilight  pour de bon pour me pencher sur cette histoire. Les évènements se succèdent rapidement et chaque chapitre nous donne envie de lire le suivant pour en apprendre davantage. A partir du milieu, j’ai donc lutté pour réussir à fermer le livre. Un point très positif ! On apprécie également quelques notes d’humour, que l’auteur manie avec talent. Les personnages sont assez peu décrits, cela manque de profondeur à mon goût. Pas de coup de cœur me concernant pour l’un d’entre eux, même si Nora est assez attachante.

L’intrigue devient rapidement assez complexe (mais pas incompréhensible non plus) mêlant les différents personnages et des évènements parallèles n’ayant pas forcément de rapport entre eux (si ce n’est que cela concerne Nora.)

J’ai trouvé la révélation sur l’identité de Patch trop hâtive, pourquoi faire durer le suspens alors qu’on sait dès la vue de la couverture de quoi il retourne ?

Enfin, la fin est un peu tirée par les cheveux et quelque peu rapide. Je n’étais pas franchement emballée pour me lancer dans le tome 2 jusqu’à ce que je lise le petit aperçu proposé à la fin du roman pour nous faire découvrir la suite : Crescendo . Cet extrait nous laisse supposer une évolution de l’intrigue et quelques découvertes à propos du père de Nora. Le début est sans conteste alléchant et m’a finalement convaincue de tenter l’expérience prochainement. Force est d’avouer, donc, que l’efficacité de l’écriture de l’auteure  a su m’interpeller malgré les points négatifs que j’ai pu soulever au cours de cette critique.

Je partirai donc à la découverte de Crescendo  en espérant ne pas être déçue.

A recommander à : Pas à ceux qui aiment Twilight en tout cas !