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20 août 2011

Les Haut-conteurs, La voix des rois de Olivier Peru et Patrick McSpare

Quatrième de couverture :  
1190, Tewkesbury, royaume d'Angleterre. A treize ans, Roland ne rêve que de voyages, de chevalerie et d'aventures. Seulement ses parents ont besoin de lui pour tenir l'auberge familiale. Il ne connait le monde que par les gens de passage, et son meilleur ami, l'ennui, semble bien décidé à lui gâcher l'existence. La venue d'un Haut-Conteur au village va tout changer. Le prestigieux chasseur d'histoires et d'énigmes enquête sur les mystères de la forêt de Dean et sur les goules qui s'y cachent. Il ne craint pas les croque-cadavre et s'enfonce seul dans les ténèbres, nuit après nuit... mais un matin il ne revient pas. L'histoire a-t-elle mangé celui qui aurait dû la raconter ? C'est ce que va tâcher de découvrir Roland... et peut-être deviendra-t-il lui-même Haut-Conteur ? 

Ma note : 7/10

Ma chronique :
Cette saga relate un récit épique dans un cadre médiéval, nous proposant un univers fantastique où l’on découvre ces personnages hors du commun que sont les haut-conteurs. Attardons nous tout d’abord sur ce qu’est un haut-conteur, car il s’agit là d’une invention sur laquelle repose toute l’histoire. A mi-chemin entre le troubadour et le justicier, entre le poète et le valeureux chevalier, entre le vagabond et le sage érudit,  les auteurs ont su marier certaines caractéristiques de ces différents personnages pour créer ce qu’ils appellent un «haut-conteur ».
 D’après le petit glossaire à la fin du tome 1 : « Les Haut-Conteurs forment une caste avec un pouvoir particulier, celui de raconter des histoires toujours envoûtantes et fascinantes (…) grâce à la Voix des rois (qui leur) donnent une consonance presque magique. Ils sont toujours là pour démêler les mystères, trouver le vrai dans le faux et le faux dans le vrai. »
Et justement, en terme de mystères, on est servi dans ce tome 1 intitulé « La voix des rois ». La couverture nous introduit tout de suite dans le cadre énigmatique du roman grâce à ses enluminures, à sa quatrième de couverture à l’écriture courbée comme sur un parchemin et aussi grâce à l’illustration où l’on peut voir le personnage principal, Roland, au cœur de la forêt et entouré d’une brume mystérieuse.
C’est ce que j’ai particulièrement aimé dans l’univers d’Olivier Peru et de Patrick Mc Spare, cette atmosphère troublante que l’on retrouve tout au long de ce premier tome en parcourant avec Roland les chemins de l’aventure qu’il a tant attendu, à la recherche d’indices pour résoudre l’énigme de la disparition d’un Haut-Conteur. Le lecteur est actif et acteur de cette histoire en découvrant en même temps (et même parfois avant !) les personnages les différents parchemins trouvés au cours de l’intrigue. On devient alors enquêteur, nous aussi, en tenant de déchiffrer les messages codés ou les enluminures étranges. Les illustrations réalisées par les auteurs sont très réussies et cadrent bien avec l’univers.
« La voix des rois » nous introduit dans cet univers relativement rapidement mais on peut considérer ce tome comme une sorte d’introduction à la saga. On peut regretter, d’ailleurs, de ne pas en apprendre assez sur les Haut-Conteurs. Nous n’assistons à aucun de leurs fabuleux récits dans ce tome puisque Roland ne peut assister à ceux-ci en raison de son apprentissage. Le deuxième tome devrait répondre à nos attentes puisque l’on devrait partir pour Londres où se trouve le « Q.G » de l’ordre des Haut-Conteurs.
Roland est un personnage attachant mais il fait écho à de nombreux stéréotypes du genre : un jeune fils d’aubergiste courageux et généreux qui rêve de voyages et d’aventures et qui se retrouve être le héros d’une épopée. Rien de bien  original. Le personnage de Mathilde la Patiente, jeune Haut-Conteuse et professeur de Roland m’a beaucoup plus intéressé. Son passé douloureux et son caractère bien trempé lui donnent davantage de profondeur.
On peut reprocher à ce premier tome une intrigue un peu simpliste et des clichés du genre un peu trop présents. Exemple : le grand méchant diabolique qui en veut au héros à cause d’une prophétie (ça me rappelle un certain Harry Potter, pas vous ?). Mais disons que c’est assez courant en littérature fantasy jeunesse.
Malgré tout, on passe un bon moment en lisant « La voix des rois » et j’aurai plaisir à lire la suite « Roi vampire » où l’apprenti Haut-Conteur qu’est Roland risque de beaucoup évoluer au contact de ses nouveaux partenaires.

3 commentaires:

  1. j'adore cette série !! Il me tarde de lire le tome 4 :D

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  2. Il faut vraiment que je lise le tome 2 quant à moi ! ^^

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  3. Je confirme il faut vraiment lire le tome 2, j'ai trouvé l'écriture et l'intrigue moins jeunesse et plus travaillé. Très belle chronique sinon :).

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