Après avoir reçu un étrange message de sa soeur Gabrielle, disparue depuis un an, Anne se lance à sa recherche.
Accompagnée d'un vieil écrivain en mal de création, rencontré sur la route, elle passe alors brusquement de l'autre côté.
Et découvre un monde parallèle, un univers blanc, aseptisé, glacial. Là-bas, les habitants ne respirent pas, ne sourient pas, et les humains sont esclaves. Au milieu d'eux, elle comprend vite que sa soeur est retenue prisonnière, quelque part, et qu'elle est en danger. Anne va tout tenter... jusqu'au péril de sa vie.
Accompagnée d'un vieil écrivain en mal de création, rencontré sur la route, elle passe alors brusquement de l'autre côté.
Et découvre un monde parallèle, un univers blanc, aseptisé, glacial. Là-bas, les habitants ne respirent pas, ne sourient pas, et les humains sont esclaves. Au milieu d'eux, elle comprend vite que sa soeur est retenue prisonnière, quelque part, et qu'elle est en danger. Anne va tout tenter... jusqu'au péril de sa vie.
Ma note :
Ma chronique :
J'ai eu l'occasion d'avancer un peu dans mon challenge science fiction et à nouveau en compagnie de Noisette, ma partenaire de blog. Ce n'est pas la première fois que nous nous lançons dans une lecture commune pour ce challenge et je dois dire que ce fut encore une fois un réel plaisir de partager avec elle. Notre opinion du livre se construit beaucoup plus facilement dans notre esprit quand on a l'occasion d'en discuter, de parler de tel ou tel personnage et des décisions qu'ils prennent. Nous avons lu globalement au même rythme (même si j'ai tardé sur la fin ^^), ce qui fait que nos échanges étaient très enrichissants. Merci à elle !
Terrienne est un roman de science fiction, c'est un one-shot, l'auteur n'a donc que quelque 400 pages pour nous décrire son univers.
Celui-ci est un monde parallèle complètement aseptisé, les êtres qui y vivent ne respirent pas et n'ont que peu de sentiments. Tout est propre, froid et neutre et l'ennui y règne en maître. C'est dans ce cadre terrifiant que la jeune Anne décidé d'entrer volontairement pour partir à la recherche de sa soeur Gabrielle, disparue depuis le jour de son mariage un an auparavant.
On en sait malheureusement assez peu sur le monde parallèle décrit dans ce roman. J'aurais aimé, notamment, en savoir plus sur l'organisation de cette société et sur les différentes villes, j'aurais également voulu savoir si ces êtres étaient auparavant des humains ou si c'est un monde complètement à part. Nombre de mes questions sont restées sans réponse et je dois dire que ma curiosité n'a pas été complètement récompensée.
De même, j'ai été assez peu surprise tout au long de ma lecture, l'univers me laissant une impression de déjà-vu et la fin étant très attendue. Le seul évènement qui m'a complètement déboussolé apparaît plutôt comme un "cheveu sur la soupe" intentionnellement glissé dans l'histoire pour surprendre le lecteur. C'était maladroit selon moi...
Malgré tout, j'ai été happée dès les premières lignes car on doit reconnaître que Jean Claude Mourlevat maîtrise son style d'écriture à merveille. J'ai été tout de suite séduite par sa manière d'écrire, simple et fluide et également touchante. Il dépeint chaque personnage avec soin, lui donnant presque vie. Le personnage qui m'a le plus touché est Etienne Virgil, l'écrivain en perdition. Son imagination et son envie de se raccrocher à la vie fait de lui un allié essentiel pour Anne.
Ce fut donc une lecture tout en contrastes, décevante par certains points mais touchante et prenante à d'autres moments. Une lecture agréable donc, qui m'a ému mais pas complètement transporté.
La chronique de Noisette : http://auxpagesquidefilent.blogspot.fr/2012/04/critique-terrienne-de-jean-claude.html
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Le monde créé et l'histoire m'a laissé un goût de "pas assez travaillé" ! Même si ça se lit vite et facilement, ce livre ne m'a pas transcendée !
RépondreSupprimerAh tu fais partie des rares personnes à me dire ça ! Toutes les personnes avec qui j'en parlais avaient adoré !
SupprimerJe vois qu'on se rejoint sur beaucoup de choses. C'est la partie que je regrette le plus : le monde n'est pas assez travaillé.
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