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10 oct. 2012

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury

Quatrième de couverture :
Ray Bradbury - Fahrenheit 451 (1953)

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Ma note :








Ma chronique :

J'ai rarement eu l'occasion de lire des classiques de la science fiction et je voulais remédier à cela au plus vite. Fahrenheit 451 s'est imposé comme une évidence pour plusieurs raisons : le thème de la dystopie choisi par l'auteur me plaît particulièrement et l'histoire d'un futur où les livres seraient bannis de notre société me donnait envie d'en savoir plus. 

D'autre part, j'avais déjà eu l'occasion de lire du Ray Bradbury et j'avais aimé la poésie de son texte. Finalement, il s'agissait pour moi de me questionner sur le pire cauchemar pour tout lecteur passionné : et si on interdisait les livres un jour ?
En cela, le roman a su m'apporter des réponses et me "bousculer". 


La société répressive dans laquelle vit Montag nous choque autant qu'elle nous interpelle, elle ne fait pas seulement l'apologie de la censure, elle est aussi le foyer de l'individualisme et de la perte de connaissances. En effet, les humains se contentent d'émissions télévisées projetées sur les murs de leur maison et ils considèrent les personnages de fiction comme "leur famille". Comme il n'y a plus de livres, l'être humain a perdu toute mémoire de son passé mais aussi le sens de la vie. 

Le héros, Montag, un homme des plus ordinaires, participe à étouffer la rébellion en brûlant les livres. C'est son rôle de pompier dans cette nouvelle société apocalyptique. Toute l'intrigue repose sur la prise de conscience de Montag et sur son questionnement à propos du bien fondé de sa mission. Peu à peu, grâce à une jeune fille originale et ouverte, il va ouvrir les yeux sur la gravité de ses actes et les conséquences sur son monde. J'ai aimé suivre son cheminement intellectuel, sa découverte du bonheur de lire, son courage lors de son acte de rébellion et sa renaissance lorsqu'il comprend enfin qu'il peut être heureux.

Les mots de Ray Bradbury sont toujours aussi touchants, il a une écriture fluide et poétique que j'apprécie beaucoup. En revanche, l'histoire en elle-même ne m'a pas séduite plus que ça. J'imagine qu'ayant lu avant ce roman des dystopies plus modernes et plus poussées, j'ai eu l'impression de faire un bond en arrière. Il faut dire qu'à l'écriture de ce livre, la dystopie était encore inconnue du grand public et qu'en cela, ce roman était novateur. Mais le lire en 2012, c'est une toute autre histoire.

L'action est assez présente mais on a l'impression que tout va presque trop vite. Ce qui m'a gêné, ce sont tous ces passages un peu "loufoques" où les personnages sombrent dans la folie. Je n'aime pas trop l'absurde en littérature et certaines scènes sont carrément ahurissantes... J'avais parfois l'impression de lire du Ionesco ! 

D'autre part, les personnages sont un peu trop caricaturaux à mon goût, je n'ai pas réussi à m'y attacher. 

Le livre termine sur une note d'espoir mais j'aurais aimé savoir justement comment Montag allait aider sa société à renaître, c'est ce qui manque au livre.

En bref, l'histoire était moins captivante que ce à quoi je m'attendais mais j'ai tout de même passé un bon moment à redécouvrir la science fiction d'une autre manière. Certaines phrases du livres ont également retenu mon attention par leur beauté et leur justesse, c'est donc un bon livre mais je crains que la lecture de romans classiques ne soit pas pour moi. 

[Ce livre était une lecture commune Livraddict, je posterai les liens vers les chroniques des autres lecteurs bientôt car le site est en maintenance actuellement... ^^]

2 commentaires:

  1. Un petit peu déçue alors... Mais ta chronique reflète plutôt bien ce que je pense aussi de ce roman ^^

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  2. Je voulais lire ce lire absolument par rapport au thème de la censure qui m'intéressait pas mal. Surtout par cette approche de la censure des livres. Mais j'ai été un peu déçu par l'action générale du livre, le rythme, je sais pas trop... C'était bien mais sans plus. Je retrouve ce ressentis dans ta chronique, peut être qu'on attendait plus de ce livre?
    Puis je trouve que c'est un peu trop simpliste l'intervention de la jeune femme pour qu'il change a ce point et aussi facilement, c'est un peu gros a mon goût !

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