Succubus Blues [Georgina Kincaid] de Richelle Mead

Quatrième de couverture :

Succube (n. m.) : Démon qui prend l’apparence d’une femme pour avoir des relations sexuelles avec un mortel. Georgina Kincaid est succube à Seattle. A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l’apparence de son choix, une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n’est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rancard potable sans mettre en péril l’âme de l’heureux élu. Heureusement, elle est libraire, et son travail la passionne ! Livres à l’œil, moka blanc à volonté… et la possibilité d’approcher le beau Seth Mortensen, un écrivain irrésistible qu’elle rêve – mais s’interdit – de mettre dans son lit. Mais les fantasmes devront attendre. Quelqu’un s’est mis en tête de jouer les justiciers dans la communauté des anges et démons. Bien malgré elle, Georgina est propulsée au cœur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d’aucun secours.

Ma note :

Ma chronique :

5 bijoux, pas un de moins, pour évaluer ce premier tome d'une saga bit-lit qui fait parler d'elle sur la toile. 

Ma lecture remonte à une bonne dizaine de jours maintenant, je vais donc essayer de vous expliquer brièvement pourquoi j'ai eu un coup de coeur pour ce roman. 

Parlons tout d'abord du personnage principal, Georgina. Contrairement aux clichés du genre, cette héroïne fait partie des forces du mal. Cela nous change un peu des chasseuses de vampires et autres sauveuses oeuvrant pour le bien. Plus encore que son statut de "succube", c'est son histoire qui m'a séduite. Georgina est un personnage tout en contrastes, elle n'est ni la gentille héroïne à laquelle on est habitué, ni la personne diabolique et perverse à laquelle on s'attend. C'est une femme qui a commis des erreurs dans son passé et qui en a payé le prix cher. Aujourd'hui immortelle, elle tente tant bien que mal d'accomplir son rôle de succube en absorbant l'énergie vitale des mortels se laissant aller au péché de luxure, tout en conservant sa dignité et en protégeant ceux qu'elle aime. C'est cette dualité qui emprisonne le personnage qui m'a plu dès le premier abord. 

J'ai tout de suite été prise d'empathie pour ce qu'elle pouvait ressentir et vivre. De plus, beaucoup d'éléments de la vie de Georgina ont trouvé écho en moi, comme sa passion pour la lecture et son côté fleur bleue. J'aurais donc quoiqu'il en soit continué la saga ne serait-ce que pour le personnage principal. 

Les autres personnages sont assez nombreux, j'ai donc eu plus de mal à découvrir et aimer chacun d'eux mais certains ont retenu mon attention. C'est le cas de l'écrivain Seth Mortensen, l'opposé de la charismatique Georgina. Son statut change quelque peu à la fin du livre et cela laisse entendre qu'il sera présent dans la suite de la saga et qu'on pourra le découvrir sous un angle différent.

L'écriture de Richelle Mead est très addictive, le style est simple mais accrocheur et l'intrigue, qui balance entre le fantastique et le policier, est très efficace. L'enquête autour du justicier inconnu est palpitante même si j'avais trouvé la clef de l'histoire avant la révélation finale et elle ne prend pas trop de place, laissant aussi le temps au lecteur de découvrir l'univers dans lequel évolue Georgina et le laissant apercevoir également petit à petit de plus en plus d'éléments sur son passé et ce qui a pu la conduire à servir le mal. La combinaison de tout cela donne un récit vraiment captivant et on ne peut selon moi rien reprocher à l'auteure dans ce premier tome. 

A la fin de ce premier opus, un ultimatum oblige Georgina à revoir sa mission sur Terre. Sans trop vous en dévoiler,  je peux cependant vous dire que son quotidien risque d'être bouleversé et que j'ai hâte de voir comment elle va pouvoir s'en tirer. 

Je poursuivrai donc avec plaisir cette saga, en espérant que les éditeurs continuent de la publier en format poche.